À l’instar des écrivains britanniques Irvine Welsh ou John King, la réalité quotidienne est le thème de prédilection de Laura Hird. Loin de se contenter de narrer une suite d’anecdotes prolétariennes, l’auteur s’attache à montrer sa propre vision d’une humanité urbaine endurcie par la fréquentation de la violence : mesquineries, déviances et toutes sortes de sévices physiques ou psychiques sont ici répertoriés.
Laura Hird, jouant les anthropologues désabusés et caustiques – autant que cyniques, décrit un monde de souffrances sociales, urbaines, morales et sexuelles.
Par son regard d’une rare acuité et son écriture au scalpel, Laura Hird s’impose comme l’un des chefs de file de la littérature écossaise contemporaine